Article proposé par François F6DAA :
« Nous sommes en 2025, et le radioamateurisme traverse l’épreuve du temps. Le packet radio avec ses BBS m’ont dès leur apparition interpellé. Chez les radioamateurs, les types de personnalités sont aussi nombreuses que dans le reste de l’humanité, et on se doit de penser que la pratique du radioamateurisme est aussi variée que le nombre de types de personnalité des radioamateurs.
Au début de la radio, les choses paraissaient simples : Le matériel était a créer et son utilisation l’était aussi. Des savants avaient mis en évidence les ondes radio, ils étaient dans la recherche fondamentale. La création du matériel et leur utilisation relèvent de la recherche appliquée. Donc que nous ne nous y trompons pas, le radioamateurisme peut faire partie de la recherche appliquée dans les cas les plus avancés, dans les cas les plus minimalistes, cela relève du domaine ludique. Il en est ainsi de la CW par exemple. Mais toutes ces activités sont légitimes, chacun trouvera son bonheur dans toutes cesactivités : que ce soit du RTTY, de la phonie avec la BLU, ou du packet radio, ou encore par exemple les THF jusqu’aux dizaines de Ghz.
Tout ceci n’est pas limitatif. On peut quand même distinguer grossièrement deux domaines de la pratique du radioamateurisme :
– le ludique ;
– La recherche ( même associée au ludique ).
Le domaine ludique se cantonne dans le plaisir comme peut l’être la pratique d’un sport ou d’un art plastique. La recherche est dans la réponse à la curiosité ( ou l’inverse ). Ainsi le QSO CW satisfait la quette du plaisir dans le QSO intéressant, performant dans un protocole immuable.
Mais allons dans la pratique qui retient toute notre attention ( du moins pour ceux qui sont intéressés par cette question ) : le packet-radio avec l’AX25.
Le radioamateur s’il le veut, peut aborder toutes les techniques que l’on peut trouver dans leur activité. Bien sur, dans la pratique de la CW, l’opérateur doit connaître son matériel et le maîtriser. Ce qui implique des connaissances sur les antennes, la radioéléctricité, la réglementation, la géographie etc. Ce qui signifie qu’au préalable il doit s’initier, apprendre, bref s’enrichir intellectuellement.
Le packet radio nécessite les disciplines ci-avant citées. Mais à celles-ci, on doit ajouter un minimum d’informatique ( connaissance du matériel informatique, le système linux car un OS comme windows est plus destiné aux postes de travail qu’à des mini serveurs ou à l’informatique embarquée ), les notions de réseaux ( pas seulement informatiques ), et leurs domaines d’utilisation demandent à chacun d’entrer dans plus de domaines.
On le voit, le terrain qui englobent les BBS couvrent un grand nombre de disciplines qui ne sont pas que techniques. Le champ humain est présent dans la destination théorique de l’utilisation du packet radio et des BBS, mais aussi dans le fait que le packet radio ne peut être une activité sollitaire : la pratique de la CW peut se pratiquer dans une bulle, le rapport avec les autres n’est vu ( comme la phonie ) qu’au travers de protocoles règlementaires et de comportements. Les réseaux n’ont de sens que dans un collectif ( plus ou moins large ) et avec une réglementation qui s’est assouplie.
C’est l’évolution vers une réglementation plus souple qui fait partie de la dimension stratégique et qui a permis au packet radio de se maintenir. Il en est de même des relais pĥonie qui de fait font entrer la pratique de la phonie au travers des relais dans le domaine des réseaux :
– un relais à lui seul constitue un réseau, car il est destiné à mettre en relation un groupe de personnes qui peuvent soit seulement écouter, soit se mettre en relation avec un ou plusieurs correspondants à travers lui. Il est un réseau élémentaire.
– certes un QSO multiple en décamétrique par exemple constitue lui aussi un réseau. Mail il utilise un matériel qui n’est pas dédié comme l’est un relais VHF qui ne sert qu’à ça.
Avec l’apparition des modulations par encodage, il est devenu possible de mettre en relation plusieurs relais, et cela uniquement par voie radio si ls relais peuvent communiquer par de l’hertzien. Mais Internet avec son usage universel, permet une mise en relation étanche de relais hors de portée hertzienne. On est là dans le domaine des réseaux, autant que le téléphone GSM permet à la mamie de parler à ses petits enfants où qu’ils soient dans le monde.
Pour rester hors de la complexité, on peut comprarer les BBS via le packet radio et leur utilisation, dans le domaine de la messagerie ( restreinte aux radioamateurs pour les messages ) la pratique des relais phonie par tout OM, qu’il aie des connaissances poussées en informatiques ou qu’il en soit complètement ignare.
Ce qui est passionnant ici, c’est ce mélange de nécessité dans l’acquisition de connaissances techniques toujours supplémentaires avec l’évolution de la technique, et des contingences humaines qui ne peuvent écartées. Le réseau packet radio nécessite de se connaître suffisemment soi même pour savoir si on est apte à travailler en équipe, et développer son champ intellectuel aussi vers l’humain. Le sens du compromis n’est pas évident, il se développe, il ne tombe pas d’un coup du ciel. Son développement personnel passe ici par les autres.
Mais aussi, même un OM qui ne s’intéresse pas aux réseau packet-radio, peut les utiliser de la même manière qu’il utilise son téléphonne portable. Il lui suffit d’acquérir le savoir d’utilisation comme simple client. Il pourrait le faire soit par internet, soit par l’utilisation d’un TNC et d’un petit transceiver ou radio pocket, comme un Baofeng.
Cette réflexion peut aussi intéresser les radio-club comme faisant parti d’une de leurs raisons d’être. Il n’est pas difficile pour un radio club d’installer dans ses locaux un node AX25 avec support radio et internet. Il est peut-être désolant de voir actuellement que la quasi totalité des communications hors QSO des radioamateurs se fasse via la messagerie internet grand public. Puisque la possibilité existe, ne serait-il pas dans notre vocation d’utiliser au moins comme simple utilisateur nos BBS ? Il suffit pour cela de se connecter vers n’importe quel serveur BPQ ou openBCM par exemple via un simple navigateur internet ou une simple connexion telnet. Il est certain que tout sysop d’un node packet-radio, se fera un réel plaisir de donner un login à tout OM qui lui en ferait la demande.
Vive le packet radio, vive l’AX25, vive les BBS ! »
Last Updated: 19 avril 2025 by Alain Mouilleron
Le packet radio et ses BBS
Article proposé par François F6DAA :
« Nous sommes en 2025, et le radioamateurisme traverse l’épreuve du temps. Le packet radio avec ses BBS m’ont dès leur apparition interpellé. Chez les radioamateurs, les types de personnalités sont aussi nombreuses que dans le reste de l’humanité, et on se doit de penser que la pratique du radioamateurisme est aussi variée que le nombre de types de personnalité des radioamateurs.
Au début de la radio, les choses paraissaient simples : Le matériel était a créer et son utilisation l’était aussi. Des savants avaient mis en évidence les ondes radio, ils étaient dans la recherche fondamentale. La création du matériel et leur utilisation relèvent de la recherche appliquée. Donc que nous ne nous y trompons pas, le radioamateurisme peut faire partie de la recherche appliquée dans les cas les plus avancés, dans les cas les plus minimalistes, cela relève du domaine ludique. Il en est ainsi de la CW par exemple. Mais toutes ces activités sont légitimes, chacun trouvera son bonheur dans toutes cesactivités : que ce soit du RTTY, de la phonie avec la BLU, ou du packet radio, ou encore par exemple les THF jusqu’aux dizaines de Ghz.
Tout ceci n’est pas limitatif. On peut quand même distinguer grossièrement deux domaines de la pratique du radioamateurisme :
– le ludique ;
– La recherche ( même associée au ludique ).
Le domaine ludique se cantonne dans le plaisir comme peut l’être la pratique d’un sport ou d’un art plastique. La recherche est dans la réponse à la curiosité ( ou l’inverse ). Ainsi le QSO CW satisfait la quette du plaisir dans le QSO intéressant, performant dans un protocole immuable.
Mais allons dans la pratique qui retient toute notre attention ( du moins pour ceux qui sont intéressés par cette question ) : le packet-radio avec l’AX25.
Le radioamateur s’il le veut, peut aborder toutes les techniques que l’on peut trouver dans leur activité. Bien sur, dans la pratique de la CW, l’opérateur doit connaître son matériel et le maîtriser. Ce qui implique des connaissances sur les antennes, la radioéléctricité, la réglementation, la géographie etc. Ce qui signifie qu’au préalable il doit s’initier, apprendre, bref s’enrichir intellectuellement.
Le packet radio nécessite les disciplines ci-avant citées. Mais à celles-ci, on doit ajouter un minimum d’informatique ( connaissance du matériel informatique, le système linux car un OS comme windows est plus destiné aux postes de travail qu’à des mini serveurs ou à l’informatique embarquée ), les notions de réseaux ( pas seulement informatiques ), et leurs domaines d’utilisation demandent à chacun d’entrer dans plus de domaines.
On le voit, le terrain qui englobent les BBS couvrent un grand nombre de disciplines qui ne sont pas que techniques. Le champ humain est présent dans la destination théorique de l’utilisation du packet radio et des BBS, mais aussi dans le fait que le packet radio ne peut être une activité sollitaire : la pratique de la CW peut se pratiquer dans une bulle, le rapport avec les autres n’est vu ( comme la phonie ) qu’au travers de protocoles règlementaires et de comportements. Les réseaux n’ont de sens que dans un collectif ( plus ou moins large ) et avec une réglementation qui s’est assouplie.
C’est l’évolution vers une réglementation plus souple qui fait partie de la dimension stratégique et qui a permis au packet radio de se maintenir. Il en est de même des relais pĥonie qui de fait font entrer la pratique de la phonie au travers des relais dans le domaine des réseaux :
– un relais à lui seul constitue un réseau, car il est destiné à mettre en relation un groupe de personnes qui peuvent soit seulement écouter, soit se mettre en relation avec un ou plusieurs correspondants à travers lui. Il est un réseau élémentaire.
– certes un QSO multiple en décamétrique par exemple constitue lui aussi un réseau. Mail il utilise un matériel qui n’est pas dédié comme l’est un relais VHF qui ne sert qu’à ça.
Avec l’apparition des modulations par encodage, il est devenu possible de mettre en relation plusieurs relais, et cela uniquement par voie radio si ls relais peuvent communiquer par de l’hertzien. Mais Internet avec son usage universel, permet une mise en relation étanche de relais hors de portée hertzienne. On est là dans le domaine des réseaux, autant que le téléphone GSM permet à la mamie de parler à ses petits enfants où qu’ils soient dans le monde.
Pour rester hors de la complexité, on peut comprarer les BBS via le packet radio et leur utilisation, dans le domaine de la messagerie ( restreinte aux radioamateurs pour les messages ) la pratique des relais phonie par tout OM, qu’il aie des connaissances poussées en informatiques ou qu’il en soit complètement ignare.
Ce qui est passionnant ici, c’est ce mélange de nécessité dans l’acquisition de connaissances techniques toujours supplémentaires avec l’évolution de la technique, et des contingences humaines qui ne peuvent écartées. Le réseau packet radio nécessite de se connaître suffisemment soi même pour savoir si on est apte à travailler en équipe, et développer son champ intellectuel aussi vers l’humain. Le sens du compromis n’est pas évident, il se développe, il ne tombe pas d’un coup du ciel. Son développement personnel passe ici par les autres.
Mais aussi, même un OM qui ne s’intéresse pas aux réseau packet-radio, peut les utiliser de la même manière qu’il utilise son téléphonne portable. Il lui suffit d’acquérir le savoir d’utilisation comme simple client. Il pourrait le faire soit par internet, soit par l’utilisation d’un TNC et d’un petit transceiver ou radio pocket, comme un Baofeng.
Cette réflexion peut aussi intéresser les radio-club comme faisant parti d’une de leurs raisons d’être. Il n’est pas difficile pour un radio club d’installer dans ses locaux un node AX25 avec support radio et internet. Il est peut-être désolant de voir actuellement que la quasi totalité des communications hors QSO des radioamateurs se fasse via la messagerie internet grand public. Puisque la possibilité existe, ne serait-il pas dans notre vocation d’utiliser au moins comme simple utilisateur nos BBS ? Il suffit pour cela de se connecter vers n’importe quel serveur BPQ ou openBCM par exemple via un simple navigateur internet ou une simple connexion telnet. Il est certain que tout sysop d’un node packet-radio, se fera un réel plaisir de donner un login à tout OM qui lui en ferait la demande.
Vive le packet radio, vive l’AX25, vive les BBS ! »
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